Pensare l’esodo dal capitalismo .
Quand André Gorz découvrit la critique de la valeur
de Willy Gianinazzi
Quando André Gorz scoprì la critica del valore
di Willy Gianinazzi
Il est peu de penseurs comme André Gorz qui n’ont cessé de renouveler leur réflexion sans jamais se satisfaire du point d’arrivée, toujours provisoire. Jusqu’à son dernier jour, Gorz s’est attelé à la tâche théorique consistant à ouvrir des voies d’issue à la domination capitaliste et à la destruction du milieu de vie que cette domination implique. Décédé le 22 septembre 2007 à l’âge de 84 ans, Gorz s’est passionné dans les cinq années qui ont précédé aussi bien pour le mouvement des logiciels libres, notamment grâce à Stefan Meretz et Stefan Merten du réseau Oekonux, que pour la nouvelle théorie marxiste de la critique de la valeur. Nous choisissons ici de reconstruire le rapport intellectuel que Gorz a entretenu avec cette dernière.
Sono pochi i pensatori come André Gorz, che hanno continuato a rinnovare la propria riflessione senza mai essere soddisfatti del loro punto d’arrivo, considerato sempre provvisorio. Fino all’ultimo giorno, Gorz si è dedicato al compito teorico che consiste nell’aprire vie d’uscita dal dominio capitalista e nel distruggere le condizioni di vita che tale dominio implica. Morto il 22 settembre del 2007, ad 84 anni, Gorz si era appassionato, nei cinque anni precedenti, sia al movimento del software libero, soprattutto grazie a Stefen Meretz e a Stefen Merten della Rete Oekonux, che alla nuova teoria della critica del valore. Si sceglie qui di ricostruire il rapporto intellettuale intrattenuto da Gorz con quest’ultima.
La financiarisation de l’immatériel
La finanziarizzazione dell’immateriale
Le brusque arrêt de l’emballement immobilier-financier aux États-Unis en juillet 2007 et la consécutive crise bancaire internationale à l’automne 2008, qui entraînent des conséquences dramatiques pour les populations touchées, font prendre conscience à celles-ci et à l’opinion publique en général qu’avec la mondialisation, l’économie est entrée dans l’ère de la financiarisation à outrance. Mais cet avènement est plus ancien puisqu’il avait déjà causé la bulle Internet (pullulement de start-up surévaluées) qui avait provoqué le gigantesque krach boursier de 2001-2002. Aussi est-ce depuis des années qu’André Gorz tente de décrire ce nouveau chemin pris par le capitalisme postfordiste. Bien informé, il en préfigure les crises et suppute même l’effondrement systémique vers lequel il semble conduire irrésistiblement.
Il brusco arresto del boom immobiliare-finanziario avvenuto negli Stati Uniti nel luglio 2007, e la consecutiva crisi bancaria internazionale nell’autunno 2008, che hanno portato a conseguenze drammatiche per le popolazioni che ne sono state colpite, hanno fatto prendere coscienza del fatto, all’opinione pubblica in generale, che con la globalizzazione l’economia è entrata nell’era della finanziarizzazione ad oltranza. Ma un tale avvento della finanziarizzazione risale a prima, dal momento che aveva già causato la bolla di Internet (il proliferare di start-up sopravvalutate) che aveva provocato il gigantesco crack borsistico del 2001-2002. Sono gli anni in cui André Gorz cerca di descrivere questa nuova strada presa dal capitalismo post-fordista. Ben informato, ne prevede la crisi e ipotizza anche il collasso sistemico verso il quale sembra portare inevitabilmente.
Au capital – résumons-nous –, il n’a pas suffit de casser les solidarités ouvrières dans la seconde moitié des années soixante-dix pour restaurer le taux de profit par la diminution drastique du coût du travail. La robotisation installée, il a fallu pousser plus avant l’usage rationnel des ordinateurs par une reconfiguration (reengineering) des postes de travail dans tous les secteurs, ce qui a permis de réduire encore plus la main-d’œuvre pendant les années quatre-vingt-dix. Le résultat a été paradoxal. Pour le comprendre, il faut revenir à la théorie marxiste de la valeur-travail. Puisque « la quantité moyenne de travail abstrait cristallisé dans des marchandises est, en dernière analyse, ce qui détermine le rapport d’équivalence – la valeur d’échange – des marchandises (1) », il a été inéluctable qu’« avec la contraction du volume de travail matériel, la valeur d’échange des produits a tendu à baisser, ainsi que le volume des profits (2) ». Quant à l’extension des services à la personne, sur laquelle des économistes et des syndicalistes ont compté pour relancer l’économie et l’emploi, elle a monétarisé des activités qui ne produisent pas de valeur : « Leur rémunération provient du revenu que leurs clients ont tiré du travail productif, c’est un revenu secondaire (3) ». La parade a été trouvée en valorisant les produits immatériels de l’intelligence, celle-ci étant devenue un facteur de production décisif. Mais ces produits n’étant pas des marchandises ordinaires avec une valeur d’échange déterminée, elle n’a été possible, qu’au prix d’artifices techniques ou de marketing aboutissant à une rente de monopole sans rapport avec la valeur-travail, plus que jamais caduque. Comme le dit Gorz, et à sa suite les économistes post-opéraïstes Carlo Vercellone et Christian Marazzi, le profit se mue en rente. C’est cette rente, fondée sur des valeurs virtuelles et volatiles parce que non mesurables, qui va permettre de sauvegarder la rentabilité du capital. C’est elle aussi qui rend le capitalisme contemporain extrêmement instable et vulnérable, et l’expose à ses propres limites.
Per il capitale – riassumendo – non era più sufficiente spezzare la solidarietà operaia, come aveva fatto nella seconda metà degli anni 1970, per riuscire a ripristinare il tasso di profitto per mezzo della diminuzione drastica del costo del lavoro. La robotizzazione ha dovuto spingere ulteriormente l’utilizzo razionale dei computer ai fini di una riconfigurazione (reengineering) dei posti di lavoro in tutti i settori, cosa che ha permesso di ridurre ancora di più la manodopera nel corso degli anni 1990. Il risultato è stato paradossale. Per comprenderlo, bisogna tornare alla teoria marxiana del valore-lavoro. Dal momento che “la quantità media di lavoro astratto cristallizzato nelle merci è, in ultima analisi, ciò che determina il rapporto di equivalenza – il valore di scambio – delle merci” ( 1) , era inevitabile che “con la contrazione del volume del lavoro materiale, il valore di scambio dei prodotti tendesse a diminuire, così come il volume dei profitti” ( 2) . Per quel che riguarda l’estensione dei servizi alle persone, su cui contavano gli economisti ed i sindacalisti per poter rilanciare l’economia e l’occupazione, essa ha monetarizzato delle attività che non producevano alcun valore. “La loro remunerazione proviene dal reddito che i clienti di questi servizi traggono dal lavoro produttivo, si tratta di un reddito secondario” (3) . Il rimedio è stato trovato nel valorizzare i prodotti immateriali dell’intelligenza, che sono divenuti un fattore decisivo di produzione. Ma questi prodotti dal momento che non sono delle merci ordinarie con un valore di scambio determinato, questo era possibile solo grazie ad artifici tecnici o di marketing e portavano ad una rendita di monopolio senza alcun rapporto con il valore-lavoro, più che mai caduco. Come ha detto Gorz, ed al suo seguito gli economisti post-operaisti Carlo Vercellone e Christian Marazzi, il profitto si muta in rendita. E’ tale rendita, fondata su dei valori virtuali e volatili in quanto non misurabili, che permette di salvaguardare la redditività de capitale. E è anche quella che rende il capitalismo contemporaneo estremamente instabile e vulnerabile, e lo espone ai suoi propri limiti.
La cote en bourse des valeurs issue de cette économie de l’immatériel, c’est-à-dire les prévisions de leur rentabilité, va être leur « vraie » valeur. Aussi Gorz peut-il déclarer : « La valeur du capital immatériel est essentiellement une fiction boursière (4) . » La financiarisation est dès lors en marche. Les profits s’orientent vers les placements financiers et, délaissant les investissements, alimentent de moins en moins l’accumulation du capital fixe (équipements) et variable (salaires). « Les idéologues de gauche » qui prétendent voir dans la financiarisation « une activité parasitaire, phagocytant l’économie réelle, ignorent la réalité des faits » : « L’achat et la vente de capital fictif sur les marchés boursiers rapportent plus que la valorisation productive du capital réel ( 5 ) . » Dès 1997, Gorz s’exclame :
La quotazione in borsa dei valori provenienti da quest’economia dell’immateriale, vale a dire le previsioni sulla loro redditività, diventano il loro “vero” valore. In questo modo Gorz può dichiarare: “Il valore del capitale immateriale è essenzialmente una finzione borsistica” (4 ) . Da quel momento la finanziarizzazione è in marcia. I profitti si orientano verso gli investimenti finanziari e, abbandonando gli investimenti, alimentano sempre meno l’accumulazione di capitale fisso (macchinari) e variabile (salari). “Gli ideologhi di sinistra” che pretendono di vedere nella finanziarizzazione “un’attività parassitaria, che fagocita l’economia reale, ignorano la realtà dei fatti: “L’acquisto e la vendita di capitali fittizio sui mercati azionari danno più profitti di quanto ne dia la valorizzazione produttiva del capitale reale” ( 5) . E’ il 1997, quando Gorz esclama:
Du moment que le capital se financiarise, il ne sait plus quoi faire de la plus-value produite ! Aujourd’hui, l’argent cherche à produire de l’argent sans passer par le travail ( 6) .
” Dal momento che il capitale si finanziarizza, non sa più che fare con il plusvalore prodotto! Oggi, il denaro cerca di produrre denaro senza passare dal lavoro.” ( 6)
Il s’ensuit, écrit-il dix ans plus tard au moment où éclate la bulle immobilière, que « l’économie réelle devient un appendice des bulles spéculatives entretenues par l’industrie financière », laquelle ne génère que de l’argent « par des opérations de plus en plus hasardeuses et de moins en moins maîtrisables sur les marchés financiers (7) ». La production de marchandises valorisant toujours moins de travail et mettant toujours moins de moyens de paiement en circulation, le maintien de la consommation ne devient possible que par le crédit accordé aux ménages, qui est désormais le moteur principal de la « croissance ». Comme le montre la bulle des emprunts immobiliers aux États-Unis, « la croissance est obtenue par la création monétaire, gagée sur des actifs fictifs, affectée à la consommation américaine et non à l’accumulation » ; répercutant l’annonce, faite avec deux ans d’avance par le président de la Banque fédérale américaine (FED), du fatal éclatement de cette bulle, il prédit à la fin de l’été 2005 : « Nous allons vers un slump [marasme] et une crise de tout le système de crédit ( 8 ) . » Sa sagacité est certaine. À une date imprécisée, il émet cette sombre prédiction :
Ne consegue, scrive dieci anni dopo al momento in cui scoppia la bolla immobiliare, che “l’economia reale diventa un’appendice delle bolle speculative alimentate dall’industria finanziaria”, la quale genera soltanto denaro “per operazioni sempre più d’azzardo e sempre meno controllabili sui mercati finanziari” (7 ) . Con la produzione di merci che valorizza sempre meno il lavoro e mette in circolazione sempre meno mezzi di pagamento, il mantenimento del consumo diventa possibile soltanto attraverso il credito concesso alle famiglie, diventato ormai il motore principale della “crescita”. Come dimostra la bolla dei mutui immobiliari negli Stati Uniti, “la crescita viene ottenuta per mezzo della creazione monetaria, emessa a partire da attività fittizie, distribuiti al consumo americano e non all’accumulazione”; riflettendo sull’annuncio, fatto con due anni d’anticipo dal presidente della Banca Federale Americana (FED), sul fatale scoppio di questa bolla, predice per la fine dell’estate del 2005: “Stiamo andando verso un crollo ed una crisi di tutto il sistema di credito.” ( 8 ) . La sua perspicacia è fuori discussione. In una data imprecisata, fa questa predizione:
En ce qui concerne la crise économique mondiale, nous sommes au début d’un processus long qui durera encore des décennies. Le pire est encore devant nous, c’est-à-dire l’effondrement financier de grandes banques, et vraisemblablement aussi d’États (9 ) .
” Per quanto concerne la crisi economica mondiale, ci troviamo all’inizio di un lungo processo che durerà ancora decenni. Il peggio è ancora davanti a noi, ossia il collasso finanziario delle grandi banche, e verosimilmente anche degli Stati.” ( 9 )
Critique de la valeur et théorie de la crise
Critica del valore e teoria della crisi
Depuis les Métamorphoses du travail (1988), Gorz a fait beaucoup de chemin. Dans ce livre prolixe, il s’efforçait de tracer les contours de l’autonomie pour mieux s’accommoder de l’inévitabilité et même du bien-fondé de l’hétéronomie économique. Dans Capitalisme, socialisme, écologie (1991), il sacrifiait à la thèse de Karl Polanyi d’un réencastrement de l’économie dans la politique et la société, avec là aussi le souci de sauver la raison économique bien comprise. Dans Misères du présent, richesse du possible (1997), enfin, l’autonomie créatrice restait dépendante de la circulation marchande par la distribution de moyens de paiement sous forme d’allocation universelle. Ce faisceau de solutions, incompatibles avec la domination du capital mais non pas avec sa survie, sont maintenant balayées : dans la mesure où l’économie capitaliste se meurt, c’est au plus profond de la crise de la valeur que gronde le péril de la barbarie, mais aussi où se logent les ferments d’une autre économie, sans marchandises, fondée sur des richesses immensurables, et qu’il s’agit de rendre possible et de faire croître.
Dopo il suo libro del 1988, ” Le metamorfosi del lavoro”, Gorz ne ha fatta di strada. In questo libro prolisso, si sforza di delineare i contorni dell’autonomia per gestire meglio l’inevitabilità e anche la fondatezza dell’eteronomia economica. In ” Capitalismo, socialismo, ecologia” (1991), accoglie la tesi di Karl Polanyi di un reincastramento dell’economia nella politica e nella società, anche con il desiderio di salvare la ragione economica. In “Miserie del presente, ricchezza del possibile “ (1997), alla fine, l’autonomia creatrice rimane indipendente dalla circolazione delle merci attraverso la distribuzione di mezzi di pagamento sotto forma di reddito universale. Questo insieme di soluzioni, incompatibili con il dominio del capitale ma non con la sua sopravvivenza, vengono esplorate: nella misura in cui l’economia capitalista sta morendo, è nel più profondo della crisi del valore che si muove il pericolo della barbarie, ma anche dove si annidano i semi di un’altra economia, senza merci, fondata su delle ricchezze incommensurabili, ed è questa che dev’essere resa possibile e deve crescere.
Cette radicalisation manifeste de sa pensée, encore en herbe lors de la rédaction de L’immatériel (2003) mais déjà saillante les mois suivants avec la réécriture de sa version en allemand, fait suite à de nouvelles lectures que Gorz entreprend à partir de 2002. Il s’agit principalement d’ouvrages de Moishe Postone et de Robert Kurz qui lui font découvrir les thèses du courant marxiste de la « critique de la valeur » ( Wertkritik ). Kurz, essayiste et journaliste indépendant prolifique, est le fondateur à Nuremberg de la revue de cette mouvance qui en 1990 prend le nom de Krisis. Merten fait partie du groupe Krisis, mais incompris dans sa bataille pour les logiciels libres, s’en écarte pour fonder Oekonux. Si Gorz connaît déjà, de Kurz, son volumineux Livre noir du capitalisme (Schwarzbuch des Kapitalismus , 1999) et, de Postone, l’édition anglaise originale de Temps, travail et domination sociale (1993), c’est par Meretz, lui aussi membre de Krisis, que, peu après la première lettre de celui-ci en 2003, il reçoit plusieurs numéros d’un périodique publié à Vienne, Streifzüge, qui contenait, outre ses propres contributions, celles des membres du groupe Krisis. Streifzüge est une autre revue de ce courant, qu’a fondée le journaliste Franz Schandl en 1996. Par rapport à l’évolution de Kurz, qui en 2004 s’arcboute sur la primauté de la critique théorique pour faire scission et créer la revue Exit, la revue de Schandl met l’accent, à l’égal des continuateurs de Krisis, sur les expériences concrètes susceptibles de mettre en œuvre la critique du travail et de la marchandise. Gorz s’abonne à Streifzüge en décembre 2003. À partir de cette date, il correspond longuement avec Schandl jusqu’à l’avant-veille de sa propre mort en septembre 2007 (10) . Il est aussi en contact avec un autre rédacteur de Streifzüge, l’écologiste déjà membre d’ATTAC-Autriche Andreas Exner, qui lui demande à l’été 2006 une contribution pour un ouvrage collectif sur le revenu de base ( 11) . Cet article est le plus « kurzien » de tous ceux écrits par Gorz. Achevé en janvier 2007, il est anticipé durant l’été dans Streifzüge et, traduit et amplifié, dans Mouvements avec le titre « Penser l’exode de la société du travail et de la marchandise ». Mais en juillet, Gorz confie à Exner avec regret : « C’est bien trop tard que j’ai découvert le courant de la critique de la valeur ( 12 ) . »
Questa evidente radicalizzazione del suo pensiero, ancora all’inizio nel corso della redazione de “L’immateriale “ (2003) ma che già emergeva nei mesi successivi dopo la riscrittura della versione in tedesco, fa seguito a delle nuove letture intraprese da Gorz a partire dal 2002. Si tratta principalmente di opere di Moishe Postone e di Robert Kurz che gli fanno scoprire le tesi della corrente marxiana della “critica del valore” ( Wertkritik ). Kurz, prolifico saggista e giornalista indipendente, è il fondatore a Norimberga della rivista di questo movimento che nel 1990 prende il nome di Krisis. Merten fa parte del gruppo Krisis, ma è incompreso nella sua battaglia per il software libero e abbandona il gruppo per fondare Oekonux. Anche se Gorz già conosceva, di Kurz, il suo voluminoso “Libro nero del capitalismo” (Schwarzbuch des Kapitalismus, 1999), e di Postone, l’edizione originale inglese di ” Tempo, lavoro e dominio sociale”, è grazie a Meretz, anche lui membro di Krisis, che, poco dopo la prima lettura fatta nel 2003, entra in possesso di alcuni numeri di un periodico pubblicato a Vienna, Streifzüge, che contiene oltre ai propri contributi, quelli dei membri del gruppo Krisis. Streifzüge è un’altra rivista di quella corrente, fondata dal giornalista Franz Schandl nel 1996. Rispetto all’evoluzione di Kurz, che nel 2004 si impunta riguardo al primato della critica teorica e attua un scissione creando la rivista Exit !, la rivista di Schandl pone l’accento, allo stesso modo dei continuatori di Krisis, sulle esperienze concrete suscettibili di attuare la critica del lavoro e delle merci. Gorz si abbona a Streifzüge nel dicembre del 2003. A partire da tale data, corrisponde a lungo con Schandl fino alla vigilia della sua morte nel settembre del 2007- ( 10) . E’ in contatto anche con un altro redattore di Streifzüge, ‘ecologista già membro di ATTAC-Austriaco Andreas Exner, che nell’estate del 2006 gli chiede un contributo ad un’opera collettiva sul reddito di base. (11 ) Questo articolo è il più “kurziano” fra tutti quelli scritti da Gorz. Completato nel gennaio 2007, viene pubblicato in anteprima, in estate su Streifzüge e poi, ampliato e tradotto, su Mouvements con il titolo “Pensare l’esodo dalla società del lavoro e della merce”. Ma a luglio, Gorz confida a Exner, rammaricandosene: ” Ho scoperto troppo tardi la corrente della critica del valore . “ (12)
En faisant allusion à Postone et Kurz, Gorz pense avoir repris dans ses articles récents « l’essentiel des orientations de ces kurziens originels, y reconnaissant une élaboration théorique des (s)iennes propres (13) ». Et à l’envoi de l’article destiné à Mouvements, un représentant français de cette école, Gérard Briche, lui répond en juin 2007 : « La convergence de vos analyses avec celles de la Wertkritik sont toujours plus manifestes (…) et le fait que, ayant mené une réflexion de manière autonome, nous arrivions à des conclusions analogues, constitue une puissante confirmation des analyses que nous présentons, et qui sont largement contre le courant dominant de la pensée dite “de gauche” (14) . »
Facendo riferimento a Postone e Kurz, Gorz ritiene di aver ripreso nei suoi articoli recenti “l’essenziale degli orientamenti di quei kurziani originali, riconoscendo un elaborazione teorica a loro propria”. (13 ) E in seguito all’invio dell’articolo destinato a Mouvements, un rappresentante francese di quella scuola, Gérard Briche, gli risponde nel giugno 2007: “La convergenza delle vostre analisi con quelle della Wertkritik sono sempre più evidenti (…) ed il fatto che, portando avanti una riflessione in maniera autonoma, si pervenga a delle conclusioni analoghe, costituisce una potente conferma delle analisi che presentiamo, e che sono largamente contro la corre dominante del pensiero definito ‘di sinistra’.” (14 )
À plusieurs égards, les convergences sont frappantes (15). Gorz tient en haute estime la réinterprétation de la théorie critique de Marx faite par Postone, un historien canadien enseignant à Chicago qui est une des sources du courant de la critique de la valeur. Dans son livre, Postone, qui s’appuie sur les Grundrisse der Kritik der politischen Ökonomie, pose le travail comme principe social d’organisation qui est propre au seul capitalisme. Il s’élève, comme Gorz le fait depuis les Adieux au prolétariat (1980), contre le marxisme traditionnel qui critique le capitalisme à partir du point de vue du travail, c’est-à-dire en remettant en cause les rapports de propriété et non les forces productives façonnées par le capitalisme industriel, et auxquelles appartiennent autant le travail que le capital. Défendre le travail, comme l’a fait le mouvement ouvrier (Postone), ou défendre l’idéologie du travail, comme le fait la gauche (Gorz) est réactionnaire. Le rapport à l’argent fournit un éclairage. En tant que véhicule de la valorisation, la monnaie est un fétiche qui oppose en apparence le travail et le capital (intérêts pécuniaires opposés) mais qui les assemble en réalité dans la même logique abstraite du capitalisme. Dans cette veine postonienne, Gorz explique :
Sotto molti aspetti, le convergenze sono sorprendenti. (15) . Gorz ha molta stima della reinterpretazione della teoria critica di Marx fatta da Postone, uno storico canadese che insegna a Chicago e che è una delle fonti della corrente della critica del valore. Nel suo libro, Postone, che si basa sui Grundrisse, pone il lavoro come principio sociale di organizzazione che è proprio al solo capitalismo. Si schiera, come ha fatto Gorz a partire dal suo “Addio al proletariato” (1980), contro il marxismo tradizionale che critica il capitalismo a partire dal punto di vista del lavoro, cioè a dire rimettendo in discussione i rapporti di proprietà e non le forze produttive modellate dal capitalismo industriale, e a cui appartengono tanto il lavoro quanto il capitale. Difendere il lavoro, come ha fatto il movimento operaio (Postone), o difendere l’ideologia del lavoro, come ha fatto la sinistra (Gorz), è reazionario. Il rapporto con il denaro fornisce un chiarimento. In quanto veicolo della valorizzazione, la moneta è un feticcio che oppone apparentemente il lavoro ed il capitale (interessi pecuniari opposti) ma che in realtà li riunisce nella medesima logica astratta del capitalismo. In questa vena postoniana, Gorz spiega:
Travail et capital sont fondamentalement complices par leur antagonisme pour autant que “ gagner de l’argent” est leur but déterminant. Aux yeux du capital, la nature de la production importe moins que sa rentabilité ; aux yeux du travailleur, elle importe moins que les emplois qu’elle crée et les salaires qu’elle distribue. Pour l’un et pour l’autre, ce qui est produit importe peu, pourvu que cela rapporte. L’un et l’autre sont consciemment ou non au service de la valorisation du capital (16 ) .
Lavoro e capitale sono fondamentalmente complici nel loro antagonismo per il fatto che “guadagnare denaro” è il loro obiettivo che li determina. Agli occhi del capitale, la natura della produzione ha meno importanza della sua redditività; agli occhi del lavoratore, ha meno importanza ciò che il suo lavoro crea rispetto al salario che gli conferisce. Per l’uno e per l’altro, quello che viene prodotto ha poca importanza, purché dia un buon reddito. L’uno e l’altro sono consciamente o inconsciamente al servizio della valorizzazione del capitale . (16 )
L’interprétation de Postone intéresse Gorz aussi sur un autre plan, qui le renforce dans ses réflexions sur la possible création de richesse en dehors de la forme valeur. Se référant à un économiste réfractaire à ses propres thèses, Gorz écrit à une correspondante :
L’interpretazione di Postone interessa Gorz anche su un altro piano, che lo rafforza nelle sue riflessioni sulla possibilità di creare ricchezza al di fuori della forma valore. Riferendosi ad un economista refrattario alle sue tesi, Gorz scrive in una lettera:
Conseillez-lui de lire Postone. Il apprendra que la différence entre valeur et richesse n’est pas ce qu’il croit, qu’il y a des richesses créées par l’activité humaine qui sont sans valeur (au sens de l’économie politique) parce qu’elles ne sont ni accumulables, ni échangeables, ni monétarisables (donc non capital-productives dans leur but premier) et que les “valeurs intrinsèques” n’ont rien à voir avec l’économie néo-classique mais renvoient aux [Fondements] de la métaphysique des mœurs de Kant où on lit : “Ce qui a un prix n’a qu’une valeur relative et non une dignité, car cela est échangeable contre toute autre chose. Mais ce qui n’a pas de prix et donc n’est pas échangeable a une dignité, une valeur absolue (17 ) .”
” Consigliategli di leggere Postone. Apprenderà che la differenza fra valore e ricchezza non è quella che crede, che ci sono delle ricchezze create dall’attività umana che sono senza valore (nel senso dell’economia politica) dal momento che non sono né accumulabili, né scambiabili, né monetizzabili (quindi non produttive di capitale nel loro fine primario) e che i ‘valori intrinsechi’ non hanno niente a che vedere con l’economia neo-classica ma rimandano ai [Fondamenti] della metafisica dei costumi di Kant dove si legge: ‘Ciò che ha un prezzo ha solo un valore relativo e non un dignità, dal momento che è scambiabile contro qualsiasi altra cosa. Ma ciò che non ha prezzo e quindi non è scambiabile ha una dignità, un valore assoluto’. “ (17 )
Gorz ne tarit pas d’éloges sur Robert Kurz, dont il aimerait, qu’à l’égal de Postone, l’on traduise en France les derniers livres. En faisant ce vœu auprès des éditions de La Découverte, qui lui proposaient en vain de publier un recueil de ses propres écrits, Gorz le définit comme un « théoricien de premier ordre de la métamorphose du capitalisme et des dimensions de sa crise », ajoutant qu’il « est le principal rival et antagoniste de Toni Negri (qui ne lui arrive pas à la cheville en matière d’érudition et de capacité théorique) (18 ) ». Autour de novembre 2005, il prend connaissance de son « chef-d’œuvre » « Le capital-monde » ( Das Weltkapital, 2005) (plus tard aussi des Aventures de la marchandise – 2003 – d’Anselm Jappe qui s’inscrit dans ce même courant théorique). Grâce à Kurz, Gorz reconnaît la fonction vitale des bulles financières pour la survie du système (19) et se trouve conforté dans l’idée que la crise n’est pas due aux excès de la finance, mais « à l’incapacité du capitalisme de se reproduire (20) » – Kurz reproche à ATTAC de ne pas le comprendre. Le capitalisme atteint ainsi ses limites internes. Le nœud du problème résidant, comme Gorz le dit au moins depuis Les chemins du paradis (1983), dans ladite troisième révolution industrielle :
Gorz non manca di elogi per Robert Kurz, di cui amerebbe, così come per Postone, venissero tradotti in francese gli ultimi libri. Con questa speranza, propone invano alle edizioni La Découverte di pubblicare una raccolta dei suoi scritti, definendolo come un “teorico di prim’ordine della metamorfosi del capitalismo e delle dimensioni della sua crisi”, aggiungendo che “è il principale rivale ed antagonista di Toni Negri (che non gli arriva nemmeno alla caviglia in termini di erudizione e di capacità teorica).” (18) Intorno al novembre del 2005, viene a conoscenza del suo “capolavoro”, “Il capitale mondiale “ (Das Weltkapital, 2005) (e più tardi anche delle “Avventure della merce” (2003) di Anselm Jappe, che fa parte della stessa corrente teorica”. Grazie a Kurz, Gorz riconosce la funzione vitale che hanno le bolle finanziarie per la sopravvivenza del sistema (19) vede confermata l’idea per cui la crisi non è dovuta agli eccessi della finanza, ma “all’incapacità del capitalismo di riprodursi” (20) – Kurz rimprovera ad ATTAC di non riuscire a capirlo. Il capitalismo raggiunge così i propri limiti interni. Il nocciolo della questione risiede, come ha detto Gorz almeno a partire dal suo “La strada del paradiso “ (1983), nella terza rivoluzione industriale:
La révolution microélectronique permet de produire des quantités croissantes de marchandises avec un volume décroissant de travail, de sorte que tôt ou tard le système doit se heurter à ses limites internes. Ce capitalisme qui s’automatise à mort devra chercher à se survivre par une distribution de pouvoir d’achat qui ne correspond pas à la valeur d’un travail (21 ) .
“La rivoluzione microelettronica permette di produrre delle quantità crescenti di merci con un volume decrescente di lavoro, di modo che prima o poi il sistema dovrà trovarsi di fronte ai suoi limiti interni. Questo capitalismo che si automatizza a morte dovrà cercare di sopravvivere a sé stesso per mezzo di una distribuzione di potere di acquisto che non corrisponde al valore del lavoro.” (21 )
Les derniers textes de Gorz magnifient plus que jamais l’utopie d’une société écologique et communiste mettant à bas l’infernale logique capitaliste de destruction de la nature et de l’humain. On y trouve les couleurs du catastrophisme marxiste, de l’optimisme technologique et de l’emballement utopiste. Ces écrits sont partagés entre un constat sombre et sans concession de l’emprise tentaculaire du capitalisme qui se survit en même temps qu’il nage dans ses apories et atteint ses limites, et une attraction presque enivrante pour les brèches qu’offre néanmoins le mastodonte capitaliste, notamment à travers des avancées technologiques susceptibles d’être appropriées et subverties par ceux qui expérimentent concrètement des voies civilisées de sortie du capitalisme. Gorz compte beaucoup sur les potentialités subversives des logiciels libres et sur la diffusion dans des cercles coopératifs des imprimantes 3D.
Gli ultimi testi di Gorz magnificano più che mai l’utopia di una società ecologica e comunista che faccia saltare per aria l’infernale logica capitalista di distruzione della natura e dell’umanità. Si tinge dei colori del catastrofismo marxista, dell’ottimismo tecnologico e dell’esplosione utopistica. Questi scritti si dividono fra la presenza di un’oscurità costante e senza concessioni della tentacolare impresa del capitalismo che rimane a galla nel mentre che nuota nelle sue aporie e raggiunge i suoi limiti, ed un’attrazione quasi inebriante per le brecce che comunque si aprono nel mastodonte capitalista, soprattutto per mezzo dei progressi tecnologici suscettibili di venire appropriati e sovvertiti da coloro che sperimentano concretamente i metodi civilizzati di uscita dal capitalismo. Gorz conta molto sulle potenzialità sovversive del software libero e sulla diffusione in ambito cooperativo delle stampanti 3D.
Non pas que la technologie ait un pouvoir de démiurge : « Le règne de la liberté ne résultera jamais des processus matériels (22) ». D’ailleurs, si « la logique du capital nous a conduits au seuil de la libération – écrivait Gorz déjà en 1980 dans les Adieux – ce seuil ne sera franchi que par une rupture » qui « ne peut venir que des individus eux-mêmes ( 23) ». « Radicale (catégoriale, disent maintenant les kurziens) », cette rupture « ne peut être spontanée, ne peut être portée par de grands mouvements collectifs mais doit être à la fois “mentale” et pratique ([Félix] Guattari di[sait] ça très bien à sa façon), sans visée systémique, sans référence à un “ordre nouveau” » ; elle « ne peut être rapide, violente, sous peine d’accoucher d’un ordre totalitaire (24) ». Gorz renoue aussi explicitement avec les positions des Adieux « sur la crise/décadence/corruption/impuissance du politique et des partis » en manifestant son accord avec les kurziens pour qui « il ne faut rien attendre des États/gouvernements (25) » (pour les kurziens, le socialisme réellement existant a été un capitalisme d’État et les socialistes, bien nommés – « à chacun selon son travail » –, ne sont jamais que la gauche du capital).
Non che la tecnologia possegga un potere da demiurgo: “Il regno della libertà non sarà mai il risultato di processi materiali” (22) D’altra parte, se “la logica del capitale ci ha portato sulla soglia della liberazione” – scriveva Gorz già nel 1980 in “Addio al proletariato” – “questa soglia verrà attraversata solo in virtù di una rottura” che “non può provenire altro che dagli individui stesso”. (23) “Radicale (categoriale, dicono ora i kurziani)”, questa rottura “non può essere spontanea, né può essere portata da grandi movimenti collettivi ma dev’essere sia ‘mentale’ che pratica ( [ Felix] Guattari lo diceva bene, a modo suo), senza essere sistemica, senza che faccia riferimento ad un ‘ordine nuovo'”; essa “non può essere rapida, violenta, sotto pena di far nascere un ordine totalitario” (24 ) In questo modo, Gorz rinnova esplicitamente le posizioni di “Addio al proletariato” “sulla crisi/decadenza/corruzione/impotenza della politica e dei partiti” manifestando il suo accordo con i kurziani per i quali “non bisogna aspettarsi niente dagli Stati/governi” (25) (per i kurziani, il socialismo realmente esistente è stato un capitalismo di Stato ed i socialisti, ben denominati – “a ciascuno secondo il suo lavoro” -, non sono mai stati altro che la sinistra del capitale).
Appendice
Note
1. André Gorz, “ Wissen, Wert und Kapital. Zur Kritik der Wissensökonomie “, Zurich, Rotpunktverl., 2004, p. 79.
2. André Gorz, “ La valeur du capital immatériel est une fiction boursière ” (entretien avec Denis Clerc et Christophe Fourel), Alternatives économiques, 212, mars 2003, p. 68.
3 . André Gorz, “ Écologica “, Paris, Galilée, 2008, p. 148.
4. André Gorz, “ La valeur du capital immatériel est une fiction boursière ”, p. 69
5. André Gorz, “ Penser l’exode de la société du travail et de la marchandise “, Mouvements, 50, juin-août 2007, p. 98.
6. André Gorz, “ Gorz, bourreau du travail “ (entretien avec Robert Maggiori et Jean-Baptiste Marongiu), Libération, 25 septembre 1997.
7. A. Gorz, “ Écologica “, op. cit., p. 28 et 27.
8. Lettre d’André Gorz à Françoise Gollain du 5-6 septembre 2005 (archives de l’IMEC, fonds André Gorz).
9. Ajout manuscrit non daté à un entretien publié en 1984 (ibid. 10.12, repris dans André Gorz, “L’homme est un être qui a à se faire ce qu’il est “, in Christophe Fourel (ed.), “André Gorz. Un penseur pour le xxie siècle “, Paris, La Découverte, 2012, p. 267.
10. “ Über den Horizont unserer Handlungen. Aus den nachgelassenen Briefen des André Gorz “ ( lettres en allemand d’André Gorz à Franz Schandl et Andreas Exner), Streifzüge, 41, novembre 2007, p. 9-13.
11. André Gorz, “ Seid realistisch – verlangt das Unmögliche “ , in Andreas Exner, Werner Rätz, Birgit Zenker (eds.), “ Grundeinkommen. Soziale Sicherheit ohne Arbeit “, Vienne, Deuticke Verl., 2007, p. 70-78.
12. Lettre d’A. Gorz à A. Exner du 5 juillet 2007, in « Über den Horizont unserer Handlungen », op. cit., p. 13.
13. Préface inédite en vue d’une deuxième édition en français de “ L’immatériel “ (Archives de l’IMEC, fonds André Gorz 9.5).
14. Lettre de Gérard Briche à André Gorz du 19 juin 2007 (archives de l’IMEC, fonds André Gorz).
15. Voir aussi Anselm Jappe, “ André Gorz et la critique de la valeur “, in Alain Caillé, Christophe Fourel (eds.), “ Sortir du capitalisme. Le scénario Gorz “ , Lormont, Le Bord de l’eau, 2013, p. 161-169.
16. A. Gorz, “ Écologica “, op. cit., p. 133.
17 . Lettre d’André Gorz à Françoise Gollain du 15, 25-27 décembre 2004 (archives de l’IMEC, fonds André Gorz). Gorz a trouvé la citation d’Immanuel Kant chez Oskar Negt.
18. Lettre d’André Gorz à Hugues Jallon du 19 janvier 2006 (ibid.).
19. A. Gorz, “ Écologica “, op. cit., p. 111-112, 145-146 note.
20. Ibid., p. 28.
21. A. Gorz, “ Penser l’exode de la société du travail et de la marchandise “, op. cit., p. 95-96.
22. André Gorz, “Adieux au prolétariat “, Paris, Galilée,2e éd., 1981, p. 112.
23. Ibid.
24. Lettre d’André Gorz à Françoise Gollain du 26 juillet 2007 (archives de l’IMEC, fonds André Gorz).
25 . Ibid.
Bibliografia
Willy Gianinazzi , “ Quand André Gorz découvrit la critique de la valeur “ , Streifzüge, 18 janvier 2016 .
Photo
André Gorz e Dorinne